Dlc quésaco ?
Downloadable Content : Contenu téléchargeable pour un jeu donné, acronyme également de Date Limite de Consommation, on peut dire également acronyme de « Dans Le C .. » , surtout pour nous ! Amusant non ! Encore une bien belle idée de nos commerciaux et syndrome du tout dématérialisé.
Cet article fait suite aux derniers jeux vidéos sortis (Marvel Vs Capcom 3, prince of persia etc …)
Avant les maisons d’éditions payées pour pouvoir distribuer les add-ons sur dvd, avec boite papier et notice :
-les distributeurs
-les fabricants
-les Designers
-Autres intermédiaires
Maintenant avec la politique du tout dématérialisé, en plus la maison d’édition ne s’embête même plus avec ce qui a été cité précédemment, mais nous revends également l’add-on, mais par morceau ! Tout bénéfice !
C’est un peu comme le passage à l’euro, avant le prix promo était de 99,99 francs, maintenant c’est 99,99 euros.
Pourtant en supprimant tout ce petit monde, les tarifs en tout logique (pas logique commerciale ^^) devrait être à la baisse… non mais … vous rigolez !
Et en plus cela apporte de nombreux avantages !
-La phase de développement peut être échelonnée, en effet on développe une partie du jeu et on poursuit au fur et à mesure de la demande.
– On fait payer plusieurs fois pour un même jeu, alors qu’avant avec un add-on, on avait tout à la fin. Les dernières maps officielles, pour certains jeux même les éditeurs de niveaux. Maintenant plus de limite, le jeu n’est jamais terminé ! Tant que cela rapporte, l’éditeur peut rajouter des choses et faire continuer à payer le joueur. Surtout amusant, si on est obligé de payer pour avoir la fin.
– On peut faire payer le même prix qu’un add-on dvd, sans le support physique.
-Pas de concurrence, l’éditeur distribue cela sur sa plateforme et aucune autre, il fixe les prix. Anti-concurrentiel, n’est ce pas !
-On ferme le marché de l’occasion, comment revendre ses dlc ? Et son jeu également, avec désormais l’inscription en ligne pour faire marcher votre support physique ! C’est du consommable on vous dis !
Allez pour le fun quelques idées de DLC (mal pensées) pour subvenir aux besoins des éditeurs ! Amis éditeurs, si vous lisez ce topic, ces idées sont pour vous !
– Pour tous les jeux :
Je verrais bien la pub obligatoire dans les jeux à moins de rajouter un dlc (add-on anti pub) payant !
La possibilité au joueur d’avoir une version physique des dlc (pochettes et dvds) pour le double du prix des dlcs (normal hein !)
Des patchs correctifs payants !
– Pour les jeux de combats :
Des jeux de combats avec un ou deux persos au début et on peut en acheter des nouveaux, avec un prix en augmentation si on tape dans les persos style boss (rare, donc normal).
Ou aussi pour débloquer des coups spéciaux, juste le coup de poing et le coup de pied au début, donc achat obligatoire pour vaincre certains adversaires …
– Pour les jeux de courses :
Des circuits ou voitures en plus… aaaa zut c’est déjà fait ^^
– Les rpgs :
des armes, boucliers, armures spéciales… payantes …aaa ça aussi et zut !
Dans quelques années quand les joueurs joueront à un street fighter 2, un Baldur’s Gate ou un vieux need for speed, ils seront étonnés de voir qu’avant … il y avait la même chose en mieux (beaucoup mieux !) et pour moins cher !
Et dire qu’à l’époque on trouvait le jeu vidéo cher, alors qu’il y avait de superbe boite, des notices (pas des pdf sur dvd ^^), un jeu complet et un support physique bien plus couteux à produire qu’un dvd !
Pourtant comme il n’y a plus de piratage possible (hadopi inside), enregistrement obligé sur les serveurs de l’éditeur, protection à la con (oups pardon !), etc … Le jeu vidéo ne subit plus le piratage, donc plus de vente, donc baisse du prix du jeu … et puis quoi encore ! Money is money !
J’ai déjà pleuré avec la sortie de starcraft 2, par rapport au premier du nom ! Toutes les races, pas de connexion internet obligatoire pour le jeu en réseau, pas d’activation obligatoire du jeu en ligne, la possibilité de le revendre ! Mais puisqu’on vous dis que les nouvelles technologies sont mieux !
Capitalisme on vous dit ! Mangez-en, c’est bon !
A bon entendeur Salut .
Très bonnes remarques mais en même temps tant que les gens payent bêêêtement, les éditeurs auraient tort de se priver. Il suffit de voir le marché du film pour comprendre le blocage des esprits.
Avec le développement du farming par des petits chinois, les éditeurs se sont rendus compte que les gens étaient prêts à payer encore plus que l’abonnement. Et se sont dit, pourquoi est-ce que l’argent irait en Chine, alors qu’il pourrait aller dans notre poche (en invoquant au passage des considérations humanitaires sur ces ateliers de joueurs forcés)? Le résultat a été le développement d’un nouveau business model, le Free to P(l)ay.
Il est maintenant gratuit de jouer (coût d’entrée sur le jeu nul) mais il faut cracher pour s’investir dans le jeu et espérer progresser. On retombe toujours sur l’ambigüité du mot free : gratuit de jouer (un peu), libre de payer (beaucoup).