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Mise à jour : 15 août 2012 par FenriX

Des clics et des claps. Pas de trève estivale dans les mondes virtuels.

Des clics et des claps. Pas de trève estivale dans les mondes virtuels.
Mise à jour : 15 août 2012 par FenriX

des clics et des claps

Summer wars (film)Summer wars, Mamoru Hosoda, (2009)

En cette période de vacances, je me suis dit qu’il pourrait être sympa de parler de ce long métrage d’animation japonais. J’aurais même pu prévoir cet article au 1er août, date anniversaire de la grand-mère de l’histoire, événement qui est le prétexte à la réunion de toute sa famille dans la demeure ancestrale du clan. Famille que va apprendre à connaître le personnage principal, chargé de jouer le temps d’un week-end le petit ami d’une des petites-filles de la grand-mère en question. Et là, vous allez me dire que c’est bien mignon tout ça mais que vous ne voyez pas ce que ces histoires sentimentales font sur OrdiRetro. Et je vous répondrai que vous êtes bien impatients!

Car il faut savoir que dans l’univers de Summer wars, tout le monde est connecté à un réseau portant le nom d’Oz. A la fois espace de jeux, de rencontres, de services et d’affaires, c’est une version évoluée de l’internet actuel. Evoluée car chacun s’y ballade comme dans un monde parallèle sous les traits d’un avatar personnalisé. La tranquillité de ce monde virtuel va être bousculée par l’intrusion d’une intelligence artificielle, Love machine. Son apparition va perturber le bon fonctionnement d’Oz mais également de tous les réseaux qui en dépendent dans le monde réel : les alertes incendies, les feux de circulation, les réseaux d’eau et d’électricité, etc.

Que dire du film sans en dévoiler trop? Que c’est un très bon film et ce, pour deux raisons principales.

La première, c’est qu’il met en scène une réflexion fine sur les rapports entre monde réel et monde virtuel. Fine car à la japonaise, tout passe dans les sous-entendus, à l’inverse d’un film américain où la morale est répétée à longueur de film par les protagonistes au cas où le spectateur serait un sombre crétin et n’aurait toujours pas compris au bout de la 18e fois – mais ce n’est pas comme si je visais Rebelle par exemple. Fine aussi car justement le film n’est pas moralisateur sur le sujet, montrant les avantages et les inconvénients de cette coexistence des deux univers. Mais aussi parce qu’en fait, le sujet profond du film n’est pas là. Il parle d’abord et avant tout des relations humaines, en particulier de ce groupe si important qu’on appelle la famille.

La seconde raison qui me fait aimer ce film, c’est qu’il est tout ce qui, à mes yeux, fait le Japon, dans ses merveilles, ses contradictions voire ses peurs. Ainsi le film associe de manière inextricable modernité et tradition : le cyberspace de science-fiction renvoie à l’armure de samouraï qui trône dans la demeure familiale. Des valeurs fortes de la société japonaise sont défendues comme la solidarité, en particulier entre générations (sujet aussi de l’admirable Roujin-Z). Evidement le mode de vie japonais est mis en scène : les repas, le bain pour ce qui est le plus frappant pour un occidental. Le film exprime aussi la peur, toujours sous-jacente au Japon, du nucléaire. Enfin n’oublions pas de mentionner la présence à l’écran et l’importance dans l’histoire des jeux : que ce soit le go auquel joue la grand-mère ou les consoles portables auxquelles jouent les enfants, tout le monde joue. Jusqu’à l’intelligence articielle défiée au hanafuda, ce jeu de carte créé par les Japonais suite à l’interdiction des cartes à jouer introduites par les Portuguais dans l’archipel. Jeu d’ailleurs toujours très populaire et dont la production a été l’activité d’origine d’une entreprise que nous connaissons bien… Nintendo!

Mais au final, si le film fonctionne si bien et est si puissant, ça n’est pas tant du fait de son exotisme oriental que parce qu’il nous invite à nous considérer tous comme les membres d’une seule et grande famille, l’humanité.

Originalité de l’univers

Qualité de réalisation

Divertissement

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