La nouvelle est tombée en début de semaine et elle fait mal : LucasArts est mort.
La première conséquence du rachat de l’empire Lucas par Disney aura donc été de fermer la division jeux vidéo du groupe. Tout simplement. 150 employés à la porte, et adieu Monkey Island, Star Wars et autres Sam & Max. Disney préfèrerait vendre les licences à des développeurs tiers plutôt que de conserver une équipe de développement en interne, trop coûteuse à son goût. Toujours est-il que cette annonce n’est pas faite pour inspirer une grande confiance dans la future exploitation des licences par le géant américain, que ce soit sur nos grands ou nos petits écrans. Cette décision semble au contraire révéler son manque d’intérêt pour le patrimoine vidéoludique que représente une société comme LucasArts et l’absence de compréhension des attentes des retro gamers.
30 ans après sa fondation, LucasArts n’est plus. Repose en nos disques durs.