Un petit bijou vient de se poser au sommet de la logithèque Dreamcast, console décidément pleine de surprise! Les Allemands de Duranik viennent en effet de sortir Sturmwind, trois ans après l’annonce officielle.
Pour la présentation du jeu en elle-même, je vous renvoie à la preview réalisée par kisuke en juin dernier qui avait réussi à mettre la main sur une version de développement du jeu suite à des manoeuvres que nous ne dévoilerons pas ici de peur de choquer nos plus jeunes lecteurs. En même temps, je ne sais pas s’il y a beaucoup de jeunes lecteurs ici, trop occupés qu’ils doivent être à se filer des baffes sur Injustice ou à se canarder sur CoD – Call of Duty pour les vieux qui comme moi ont besoin d’un dictionnaire avant de s’aventurer dans une cours de récré. Enfin bref, merci kisuke et merci Duranik.
Maintenant que la version finale est enfin entre nos mains (enfin les miennes, gniarhahah – rire diabolique), que dire de plus. Et bien que c’est beau. Aussi beau que Wong Kar Wai qui ferait un film de kung-fu. Que ce soit le vaisseau ou les adversaires, c’est beau. Et les décors sont encore un cran au-dessus, tout simplement sublimes, avec des parties animées, des éléments destructibles et un usage intensif des effets de lumière, de fumées, etc. Et comme tout cela bouge bien, que c’est aussi fluide et rapide que les gestes d’un pratiquant de wing chun filmé par Wong Kar Wai, l’action est tout simplement jouissive. C’est simple, il est bien rare de pouvoir s’énerver en hurlant, sans mauvaise foi aucune, « @£$&ù *! C’est la faute de cette foutue manette » suite à la perte malencontreuse d’une précieuse vie. Même si ce cri pourrait faire penser au Chi-yi (Kiai en japonais) d’un pratiquant d’arts martiaux dans un film de Wong Kar Wai. Pas d’excuse.
Parlons en des vies d’ailleurs. Le système est très original puisque encaisser un tir entraine dans un premier temps la perte d’une des trois armes disponibles et qu’il est toujours possible de les récupérer avec les bonus parsemés sur notre parcours. Il faut donc encaisser plusieurs tirs mortels consécutifs pour être achevé, ce qui permet de durer un peu plus longtemps et de nous prendre pour un guerrier invincible ne bronchant pas sous les coups de ces nombreux adversaires. Du moins au début et en facile.
Deux modes de jeu sont d’ailleurs proposés, le mode Normal et le mode Arcade. En mode Normal, seize niveaux s’enchainent mais il est possible de recommencer au dernier atteint. En mode Arcade, la structure est plus classique avec des niveaux qui se concluent par un boss et si on meurt… on recommence au début. Comme sur les jeux d’arcade (d’où le nom), sauf que là c’est pour différencier les dieux des autres hommes, pas pour te piquer ta monnaie.
Que dire d’autre de ce jeu sinon qu’il fait honneur en tous points à la machine de Sega? Si vous avez une Dreamcast, il vous le faut. Si vous n’en avez pas, qu’est ce que vous attendez pour en trouver une?!
* j’ai volontairement traduit ce passage en Q*Bert pour épargner les plus jeunes lecteurs qui seraient privés de console et se retrouveraient perdus sur ce site. Sinon je vous ai parlé de The Grandmaster?