Jeu acclamé dans la première moitié des années 90, Gargoyle’s Quest (aka Red Arremer : Makaimura Gaiden au pays du soleil levant) est un jeu sorti sur Game Boy dont la suite sur NES n’a pas eu le même succès. Vivant au crochet de l’argent de poche de mes parents à l’époque, je ne pouvais me payer un mag de JV par mois et je suis donc complètement passé à côté de ce jeu. La sortie sur la Virtual Console de la 3DS (pour la modique somme de 4€, pas cher cousin !) était donc l’excuse toute trouvée pour réparer cette erreur.
En plein âge d’or du JV, les 90’s quoi, ces enfoirés de chez Capcom ont tout simplement réussi à créer un Mystic Quest like/light fusionné avec du Mega Man. Je m’explique : il y a 2 phases de gameplay dans GQ, une phase vu du dessus dans un contexte bien RPG ou on discute avec des gens et résolvons leur petits problème pour qu’ils acceptent de nous aider, et les fameuses phases d’actions, survenant lors de combats aléatoires ou de donjons (pour faire l’analogie avec un RPG classique) qui se déroule sous forme d’action/plate-forme.
Le joueur officie sous les traits d’une gargouille nommée Firebrand qui devra sauver ses comparses pour dominer le monde. Une approche un peu inhabituelle pour un jeu de grande qualité où les morts seront nombreuses et le salut accordé à ceux maitrisant leur personnage (différentes armes, planer, s’accrocher au murs), leurs ennemies impitoyables et les donjons tortueux qu’ils visitent. Alors oui ça lague un peu dès qu’il y a 5 sprites à l’écran, mais on aurait tort de faire la fine bouche pour si peu.
Avant d’être un magazine épicurien étalant style de vie luxueux, voitures, femmes et célébrités la vie quoi !), GQ désignait un cocktail efficace et incontournable, à la réalisation solide et au style inédit. Un jeu à mettre dans le Top 5 de la Game Boy !
Un excellent jeu que j’avais fait acheter à ma jeune soeur quand j’étais jeune (c’est elle qui avait une GameBoy, pas moi !). Elle a détesté ! J’ai littéralement adoré, je l’ai bien plié une vingtaine de fois… Et d’ailleurs je l’ai racheté sur le DSIware.
Un must-have, c’est clair !
Clair ! Il est suffisamment long pour un jeu GB, mais suffisamment court pour avoir envie d’y revenir. Une de ses grandes forces !