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12 septembre 2012 par FenriX

Des clics et des claps. Alice au pays des cervelles.

Des clics et des claps. Alice au pays des cervelles.
12 septembre 2012 par FenriX

des clics et des claps

Resident Evil, Paul W.S. Anderson, (2002)

On peut dire que Paul W.S. Anderson s’est spécialisé dans l’adaptation de jeux vidéos : il a produit Dead or Alive, réalisé Mortal Kombat et travaille sur l’adaptation de Driver. Et évidement il est surtout connu pour avoir réalisé trois épisodes de Resident Evil. Alors quand on s’attaque à une série aussi importante que celle de Capcom et qu’en plus le jeu lorgne lui-même du côté du cinéma pour son inspiration (merci Romero, Raimi et les autres) et sa mise en scène, il ne faut pas se rater… Verdict?

Nous n’évoquerons cette semaine que le premier film de la série, le Resident Evil tout court, sans les sous-titres dont s’affublent les épisodes suivants. Le film en lui-même joue la carte de l’originalité car il n’est pas une adaptation strcite du jeu, pourtant déjà riche en épisodes au moment où celui-ci est sorti. Anderson fait le choix de centrer son histoire sur un personnage inconnu du jeu vidéo, Alice, joué par Milla Jovovich. Par contre l’histoire se passe à Raccoon City, dans le manoir Spencer, situant donc le film dans la proximité du premier jeu de la série. En fin de compte, plutôt que d’essayer d’adapter le jeu, Anderson réalise une sorte de préquelle en forme de spin-off.

Le fait d’avoir choisi de donner le rôle principal à une femme est un choix original (d’auant plus que Jovovich n’est pas encore la femme d’Anderson à ce moment là donc on ne peut même pas parler de copinage), surtout dans le cadre d’un film d’horreur où les personnages féminins ont tendance à disparaitre plutôt rapidement (surtout la blonde). Mais à l’instar de Ripley (qui partage bien des traits communs avec Alice quand on y pense), elle va se révéler une combattante hors pair – et différente. On peut tout de même noter que le fait n’est pas inhabituel dans le jeu où Rebecca, Jill, Claire… sont des héroînes tout aussi pugnaces et charismatiques que leurs homologues masculins – et plus largement chez Capcom (Chun-Li ou Cammy par exemple étant des figures importantes de la marque).

Par ailleurs, si l’histoire n’est pas canonique, il ne faut pas pour autant penser que rien n’évoque le jeu. En effet, si aucun personnage du jeu n’apparait dans le film, on ne peut pas en dire autant des monstres : corbeaux, chiens, zombies, licker, hunter, ils sont tous là. L’apparence des créatures va du pas du tout convaincant (les chiens) à impressionnant (le licker). On sent qu’il y a des moyens mais peut-être un manque de savoir faire. Autres éléments typiques du jeu qui sont repris comme autant de marqueurs, ce sont les environnements : le manoir avec ses passages secrets et ses décorations baroques, le laboratoire souterrain ultra-moderne, les tunnels, là aussi tout y est. On se ballade dans les lieux récurrents du jeu, ce qui fait qu’on se retrouve finalement en terrain connu.

Pour le reste, on a affaire à un classique film de zombies, avec un groupe qui se retrouve dispersé et de plus en plus réduit, jusqu’à la survivante finale. Les personnages n’ont d’ailleurs pas vraiment de nom, à part Alice qui paradoxalement a perdu la mémoire quand le film commence. Ce personnage est d’ailleurs intéressant, entre le petit chaperon rouge et Alice au pays des merveilles, comme pour bien nous faire sentir qu’on est passé de l’autre côté du miroir, dans une univers de contes mais de contes barbares (ce que sont en fait la plupart des contes quand on y réfléchit un peu). L’invention de la Reine rouge est aussi un élément original et bien trouvé (au point qu’il sera repris dans le jeu Resident Evil: The Umbrella Chronicles par un effet d’adaptation inverse) puisque ce nom qui évoque le personnage de Lewis Carroll a été utilisé pour baptiser une théorie de l’évolution des espéces. Or c’est bien le thème transversal de toute la série des Resident Evil (le titre japonais Biohazard signifiant risque biologique).

Le film initie donc plus une série parallèle au jeu qu’une adaptation stricto sensu, ce que les épisodes suivants confirmeront. En attendant de pouvoir voir Resident Evil : Retribution (qui sort dans deux jours aux Etats-Unis), rendez-vous la semaine prochaine pour un tour d’horizon des épisodes Apocalypse, Extinction et Afterlife.

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